Islamabad, Pakistan, 11-12 novembre 2025. La Fédération pour la paix universelle a participé à la Conférence interparlementaire (ISC) à Islamabad. Cet événement, organisé par le Sénat pakistanais et le secrétariat de l'ISC, était axé sur le thème « Paix, sécurité et développement ». Des délégations de plus de quarante parlements nationaux y ont participé, représentées par des présidents, des vice-présidents et des législateurs de haut rang.

Le président du Sénat pakistanais, S.E. Syed Yousaf Raza Gillani, a souligné l'importance de l'ISC en tant que nouvelle plateforme pour un engagement interparlementaire structuré. Dans son allocution, il a fait remarquer que la conférence reflète le rôle du Pakistan dans la diplomatie parlementaire et contribue à faire progresser le dialogue et la coopération entre les États. Il a encouragé les délégués à recourir à la diplomatie parlementaire pour instaurer la confiance et élaborer des approches coordonnées face aux préoccupations communes.

La Fédération pour la paix universelle, représentée par le Dr Tageldin Hamad, président international de l'UPF, a pris part au débat général. Dans son allocution, il a souligné l'importance du leadership et du dialogue parlementaire dans un contexte d'incertitude mondiale. Il a déclaré que la paix, la sécurité et le développement sont des éléments interdépendants de la gouvernance.

Le Dr Hamad a souligné que la Fédération pour la paix universelle est guidée par des idéaux qui affirment que l'humanité forme une seule et même famille et qui mettent l'accent sur le service aux autres comme fondement de la stabilité sociale. Selon le Dr Hamad, la stabilité commence au niveau individuel et s'étend à la famille, à la communauté et aux relations internationales. Il a fait remarquer que les parlements transposent les valeurs dans la législation, la surveillance et les pratiques institutionnelles.

L'intervention s'est concentrée sur trois principes fondamentaux du travail de l'UPF, qui font écho aux récentes discussions de l'Assemblée générale des Nations unies sur le multilatéralisme, telles que le Sommet de l'avenir de septembre 2024, appelant à une gouvernance éthique pour faire face aux incertitudes mondiales, notamment les cybermenaces et l'éradication de la pauvreté. L'interdépendance a été décrite comme le progrès des nations grâce à la coopération. La prospérité mutuelle a été présentée comme un développement inclusif qui protège la dignité humaine. Les valeurs universelles ont été identifiées comme une référence pour la vie publique, englobant l'intégrité, les droits de l'homme et la responsabilité envers les générations futures. 

Le Dr Hamad a encouragé les participants à privilégier le dialogue et la coopération. Il a souligné que les institutions parlementaires et les dirigeants guidés par l'éthique peuvent faire progresser la paix et le développement.

La conférence s'est achevée le 12 novembre par l'adoption du Communiqué d'Islamabad. Ce document réaffirme la responsabilité des parlements dans le renforcement du droit international, le soutien au développement inclusif et la promotion de la coopération entre les organes législatifs. Il met l'accent sur la réconciliation, la médiation, la mise en œuvre des objectifs de développement durable, le développement résilient au changement climatique, la gouvernance numérique et le renforcement des capacités institutionnelles. Les délégués ont insisté sur la nécessité d'une action coordonnée face aux risques mondiaux, notamment le terrorisme, le changement climatique, l'insécurité alimentaire et hydrique, la pauvreté et les cybermenaces.

Tout au long du programme, les délégations ont tenu des réunions bilatérales afin d'explorer les possibilités de collaboration. Le programme comprenait des présentations culturelles sur le patrimoine du Pakistan et un dîner officiel pour les participants.

La conférence a réuni plusieurs dirigeants parlementaires nationaux occupant les fonctions de présidents ou de présidents de leurs chambres respectives, notamment Arthur Eugene Holder, président de la Chambre d'assemblée de la Barbade, Richard Nagbe Koon, président de la Chambre des représentants du Libéria, Abdul Raheem Abdulla, président du Majlis du peuple des Maldives, Mohamed Ould Errachid, président de la Chambre des conseillers du Maroc, Rawhi Fatooh, président du Conseil national palestinien, Hassan Abdulla Al Ghanim, président du Conseil de la Choura du Qatar, et Kalinda François Xavier, président du Sénat du Rwanda. 

La Fédération pour la paix universelle s'est félicitée de sa participation à l'ISC, réaffirmant son engagement à collaborer avec les parlements et les forums internationaux en faveur de la stabilité, de la coopération et du développement centré sur les personnes.

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